J'ai reçu bien des courriels et coups de fil suite à mon article paru hier dans La Presse. Un bon nombre me remerciait d'avoir dénoncé les agissements répugnants de la GRC dont j'y parlais. Bien entendu, j'ai eu aussi mon lot habituel d'attaques haineuses et d'insultes grossières de la part de la petite clique de fanatiques séparateux qui m'a pris en grippe parce que je prends la liberté de dire et publier ce que je pense. Mais en fait, je me fous complètement de ces derniers, car ces pauvres types sont d'un crétinisme qui saute aux yeux et, surtout, ce ne sont que des lâches qui se cachent derrière des pseudonymes, l'anonymat étant une posture bien douillette pour proférer des inepties délirantes et haineuses contre quelqu'un.
Cependant, certains parmi mes amis fédéralistes se demandent pourquoi j'ai pris la peine de dénoncer la GRC, symbole fédéral s'il en est un. Ma réponse est bien simple: c'est que, justement, parce que la GRC est un symbole et une instance importante du fédéral, les fédéralistes se doivent de vigoureusement dénoncer les exactions et fautes graves qu'elle commet. Nous devons refuser le fanatisme qui aveugle nos perceptions quant aux manquements et errements de notre propre camp. Et par dessus tout, il faut privilégier notre attachement aux droits de la personne, auxquels toute position politique doit être subordonnée.
Nous sommes en présence de personnes dont les droits sont bafoués par ces pratiques de la GRC qui entraînent la condamnation d'innocents. Devant cela, nous ne pouvons pas rester indifférents, et nous n'avons certainement pas le droit de justifier l'injustifiable. D'Holbach, ce grand philosophe des Lumières, avait pleinement raison lorsqu'il disait que «Tout homme qui n'est point alarmé d'une injustice faite au plus obscur de ses concitoyens est un imbécile qui ne mérite lui-même que les fers.» Et aussi, c'est parce que nous croyons dans l'idéal canadien qu'il nous faut dénoncer les pratiques de la GRC qui trahissent nos valeurs les plus fondamentales. Je suis philosophiquement un libéral, donc je crois au respect des droits de la personne, et je ne peux par conséquent accepter des pratiques policières qui favorisent la condamnation d'innocents.
Tout ce qui bafoue nos idéaux et nos valeurs doit être dénoncé sans concession. Et ce n'est pas là jouer le jeu de nos adversaires, contrairement à ce que certains m'ont dit. La GRC a des pratiques qui, en fait, nuisent gravement à la crédibilité de l'idéal canadien, et c'est pourquoi il faut d'urgence procéder à des réformes sérieuses dans cette agence, qui agit comme si elle n'avait aucun compte à rendre aux citoyens et qui commet abus après abus en toute impunité. Si on croit que la démocratie fait partie de nos idéaux, on ne peut tolérer dans notre pays des pratiques policières qui se révèlent dignes de la Gestapo.
Cependant, certains parmi mes amis fédéralistes se demandent pourquoi j'ai pris la peine de dénoncer la GRC, symbole fédéral s'il en est un. Ma réponse est bien simple: c'est que, justement, parce que la GRC est un symbole et une instance importante du fédéral, les fédéralistes se doivent de vigoureusement dénoncer les exactions et fautes graves qu'elle commet. Nous devons refuser le fanatisme qui aveugle nos perceptions quant aux manquements et errements de notre propre camp. Et par dessus tout, il faut privilégier notre attachement aux droits de la personne, auxquels toute position politique doit être subordonnée.
Nous sommes en présence de personnes dont les droits sont bafoués par ces pratiques de la GRC qui entraînent la condamnation d'innocents. Devant cela, nous ne pouvons pas rester indifférents, et nous n'avons certainement pas le droit de justifier l'injustifiable. D'Holbach, ce grand philosophe des Lumières, avait pleinement raison lorsqu'il disait que «Tout homme qui n'est point alarmé d'une injustice faite au plus obscur de ses concitoyens est un imbécile qui ne mérite lui-même que les fers.» Et aussi, c'est parce que nous croyons dans l'idéal canadien qu'il nous faut dénoncer les pratiques de la GRC qui trahissent nos valeurs les plus fondamentales. Je suis philosophiquement un libéral, donc je crois au respect des droits de la personne, et je ne peux par conséquent accepter des pratiques policières qui favorisent la condamnation d'innocents.
Tout ce qui bafoue nos idéaux et nos valeurs doit être dénoncé sans concession. Et ce n'est pas là jouer le jeu de nos adversaires, contrairement à ce que certains m'ont dit. La GRC a des pratiques qui, en fait, nuisent gravement à la crédibilité de l'idéal canadien, et c'est pourquoi il faut d'urgence procéder à des réformes sérieuses dans cette agence, qui agit comme si elle n'avait aucun compte à rendre aux citoyens et qui commet abus après abus en toute impunité. Si on croit que la démocratie fait partie de nos idéaux, on ne peut tolérer dans notre pays des pratiques policières qui se révèlent dignes de la Gestapo.
Enfin, si vous voulez en savoir davantage sur ces "Opérations Mr. Big" de la GRC, vous pouvez consulter cet intéressant article que l'on trouve sur Workopolis.