lundi, août 21, 2006

BOB RAE: La réalité et les faits

Voici la traduction française d'un article de Tim Armstrong, ancien sous-ministre du Travail et sous-ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Technologie de l’Ontario sous les années au pouvoir de Bob Rae et de ses prédécesseurs, paru récemment dans le Hamilton Spectator (version originale en anglais: http://www.bobrae.ca/en/inthemedias.php#20 ) .

Cet article démolit avec brio les mythes assez vicieux et malhonnêtes que les organisations de certains adversaires de Bob Rae dans la course au leadeship du parti libéral tentent piteusement d'exploiter pour discréditer la candidature de Bob, ce qui démontre surtout leur faible capacité à miser sur leurs propres idées, tout en contribuant à miner l'unité du parti dont celui-ci aura pourtant bien besoin au lendemain du congrès de décembre prochain.


Mythes politiques à l'Ontarienne
par Tim Armstrong

Ceux qui s’opposent à la candidature de Bob Rae à la direction des Libéraux exploitent le thème éculé du « gars intelligent qui possède un lourd dossier comme premier ministre de l’Ontario ». Il est difficile de concevoir si ce mythe découle de l’ignorance ou de la malice, ou encore des deux. J’ai été nommé sous-ministre par le Premier ministre Davis et j’ai travaillé sous sa direction et sous celle de ses trois successeurs, les premiers ministres Peterson, Miller et Rae.

Aucun d’entre eux ne pourrait prétendre avoir atteint la perfection. Mais il est incorrect de suggérer que le gouvernement Rae n’a pas été fidèle aux normes et, dans certains secteurs, qu’il n’a pas surpassé les réussites de ses prédécesseurs à l’égard de la population de l’Ontario. Lorsque Bob Rae et entré en fonction, la province était aux prises avec une crise économique – une sévère récession, des obstacles de concurrence sans précédent suite à un accord de libre-échange avec les États-Unis, des taux d’intérêt élevés, un dollar surévalué et un déficit budgétaire de plusieurs milliards de dollars plutôt que le surplus prévu par le gouvernement antérieur. Plus de 300 000 emplois avaient été perdus dans les industries manufacturières, entre 1989 et 1992.

Lorsque le gouvernement de Bob Rae est arrivé au terme de son mandat, l’Ontario était en tête des provinces, en ce qui a trait à la croissance, et elle avait une des économies les plus fortes du G7. Les sondages indiquaient même un niveau de grande confiance des consommateurs et des entreprises. Le secteur privé avait recommencé à investir à coup de milliards de dollars. La productivité de la main-d’oeuvre avait atteint un sommet de tous les temps, tout comme les exportations de produits manufacturés. Les coûts des soins de santé avaient été ramenés sous bien meilleur contrôle, dans le cadre d’une stratégie plus large visant à réduire le déficit.

Mon expérience de travail la plus mémorable, sous la direction du Premier ministre Rae, a concerné la restructuration d’Algoma Steel à Sault Ste. Marie et de Dehavilland Aircraft à Downsview. Dès le départ, le premier ministre avait clairement exprimé qu’il était décidé, dans l’intérêt des employés, des collectivités touchées et de l’économie de la province, à voir survivre les deux entreprises. Les efforts personnels qu’il a consacrés à la réussite de cet objectif ont dépassé tout ce que j’avais connu auparavant, en termes de volonté, d’intelligence et d’exceptionnelles aptitudes de négociateur. Les coûts engagés par l’Ontario, dans le cadre de ces restructurations, de même que ceux qui ont été couverts par le gouvernement fédéral, ont été récupérés plusieurs fois, ne serait-ce qu’en revenus fiscaux. Et on a évité les lugubres solutions de rechange au succès – mauvaises herbes dans le stationnement des entreprises, cadenas sur leurs portes, milliers de travailleurs découragés et sans emploi, et familles recevant de l’aide sociale ou qui tentent d’en obtenir.

Ces réalisations se sont répétées, à la Spruce Falls Pulp & Paper de Kapuskasing et dans d’autres villes de la province, grâce au Programme de relance du secteur manufacturier, un programme conçu et mis en place avec la pleine participation du Premier ministre. Bob Rae a été, depuis le début, la cible de plusieurs personnes dans le monde des affaires. Après avoir pris le pouvoir, il a dû affronter une vive opposition du mouvement syndical, notamment en raison de ses efforts pour réduire ce qu’il considérait comme des revendications salariales outrancières et en raison de son engagement à partager honnêtement les coupures nécessaires dans les dépenses du gouvernement. Selon mon expérience dans le domaine des relations de travail, si vous mécontentez à la fois la main-d’œuvre et la direction, vous avez de fortes chances d’être sur la bonne voie.

On a pu compter d’autres remarquables réussites durant cette époque. Le gouvernement Rae a soutenu avec succès le programme Boulots Ontario, en investissant de manière substantielle dans l’aide à l’enfance et la formation; en offrant des mesures incitatives aux employeurs qui embauchent des prestataires de l’aide sociale ou des gens dont l’assurance-emploi est épuisée; en éliminant les charges sociales pour tout nouvel employé embauché, soit des politiques qui, conjuguées, ont mené à la création de plus de 50 000 emplois. Le système d’aide sociale de l’Ontario a été renouvelé avec, au premier plan, les besoins des enfants vivant dans la pauvreté; le budget pour l’aide à l’enfance a été accru; les noms de centaines de milliers de familles pauvres ont été rayés du rôle des contribuables; et le nouveau Programme de médicaments Trillium a permis à tous ceux qui étaient dans le besoin d’accéder à des médicaments thérapeutiques, à un coût abordable.

Le gouvernement Rae a mis l’accent sur les affaires autochtones, ce qui a mené à la première Déclaration de relation publique entre un gouvernement provincial et une autorité autochtone, à la reconnaissance du besoin d’établir des relations de gouvernement à gouvernement, ainsi qu’à l’établissement d’un nouveau financement pour lutter contre la pauvreté des autochtones, axé sur le logement, les soins aux enfants, et sur des canalisations d’égout et d’eau de pointe.

Finalement, comme premier ministre, Bob Rae a pleinement souscrit au succès de notre système fédéral, notamment un système qui tiendrait compte des buts et des aspirations du Québec, sans compromettre l’unité nationale canadienne. Il a joué un rôle prépondérant, avec les premiers ministres, lequel a mené à un vote affirmatif en Ontario lors du référendum national portant sur l’Accord de Charlottetown. Plusieurs autres réformes ont été mises en marche, dont plusieurs ont été continuées par les gouvernements ultérieurs.

En ce qui concerne la course à la direction du Parti libéral, que le meilleur candidat gagne! Mais en même temps, il faudrait laisser tomber le mythe forgé de toutes pièces selon lequel Bob Rae aurait dirigé un gouvernement inefficace.

vendredi, août 18, 2006

Livres des précurseurs de la pensée libérale et de la défense des libertés au Québec



Je suis allé bouquiner ce soir, et à la librairie "Le Temps de Lire" (3826 rue St-Denis, entre les rues Roy et Duluth, non loin du métro Sherbrooke), j'ai vu qu'on y offre à très bas prix les beaux ouvrages reliés suivants, dont je parlais de la plupart des auteurs dans ma chronique du 20 mai dernier dans La Presse.

Cette chronique m'avait d'ailleurs valu, à ma plus grande surprise car je n'y faisais qu'évoquer des figures historiques, une inondation torrentielle d'insultes et de grossièretés de la part des éléments réactionnaires du mouvement indépendantiste, qui ne semblaient guère apprécier qu'on rappelle la mémoire de ces gens qui, pourtant, sont bien plus fréquentables que le père-fondateur de leur idéologie nationaliste, identitaire et nostalgique de l'obscurantiste «Nouvelle-France», le fasciste et réactionnaire Lionel Groulx.

Ainsi, l'hystérie rageuse du ton et le nombre incroyable de ces réactions avaient montré que j'avais alors, sans même le prévoir, touché un point ultra-sensible de l'épiderme des admirateurs et adeptes de Groulx, d'où leurs litanies délirantes d'insultes et de haine. Il est vrai cependant que Jean-Jacques Rousseau (que je n'aime guère) écrivait à Voltaire (que j'aime beaucoup plus) : «Les injures de vos ennemis sont le cortège de votre gloire». Oh! mes amis, que je dois être rendu glorieux! ... du moins face à l'ampleur et au nombre de conneries lancées à mon sujet sur Internet par nos exaltés de la «Nation»... ;-)

Mais bon, assez parlé de ces joyeux drilles. Voici donc les titres en question:

SATIRES ET POLÉMIQUES, de Louis FRÉCHETTE, tomes 1 et 2 (Il s'agit d'un recueil de textes en deux tomes de Fréchette, un libéral, contre la bêtise cléricale; Fréchette est particulièrement plaisant à lire, son mordant et ses sarcasmes sont d'un délice!!!)

ÉCRITS, de Louis-Antoine DESSAULLES (pilier de l'Institut Canadien de Montréal, Dessaulles était le grand adversaire de l'évêque ultra-réactionnaire Ignace Bourget).

JOURNAL, de Henriette DESSAULLES (fille de Louis-Antoine)

CHRONIQUES, d'Arthur BUIES, tomes 1 et 2 (comprend plusieurs articles anti-cléricaux parus dans le journal de Buies, "La Lanterne")

LES DEMIS-CIVILISÉS, de Jean-Charles HARVEY (ce roman valut à Harvey d'être congédié de son poste de rédacteur en chef du Soleil suite aux pressions du Cardinal Villeneuve; notons en passant que le très réactionnaire Imam Pierre Falardeau déteste - et le mot est faible - Jean-Charles Harvey. Donc, un livre à mettre entre toutes les bonnes mains!).

CONTES, d'Honoré BEAUGRAND (l'écrivain et maire de Montréal était vu comme Satan en personne par le clergé de son temps).

Il y a deux ans, j'avais payé ces volumes de $50 à $80 chacun, mais à cette librairie ils sont offerts à seulement $10 à $20 chacun. Donc, c'est une aubaine en or. Il reste de bonnes quantités d'exemplaires de chaque titre.

Donc, si vous voulez garnir votre bibliothèque d'ouvrages des précurseurs de la pensée libérale et de la défense des libertés au Québec, et vous laisser inspirer par eux, c'est une occasion à ne pas rater.

Pour les gens qui sont à l'extérieur de Montréal, les coordonnées complètes de la librairie se trouvent sur cette page: www.letempsdelire.com (Je crois que les commandes postales y sont acceptées).

mardi, août 08, 2006

Encore de la profondeur d'esprit, venant cette fois d'une vraie obsédée...



Voilà qu'on m'envoie par courriel cet autre texte brillant, publié sur le site du journal intégriste Le Québécois, en réponse à l'écrit lumineux de Monsieur Nicolas St-Gilles, dont je vantais les mérites dans mon billet d'hier.

Ce nouvel écrit brillant nous vient d'une certaine dame ayant adopté le beau pseudonyme de "Jolière"... «Geôlière», ça sonne bien joli, n'est-ce pas, pour ces prétendus amants de la pseudo «libération nationale»? ;-)

Mais, compte tenu de l'obsession pour la masturbation qu'on retrouve d'entrée de jeu dans le titre de cet essai qui passera sûrement aux annales (sans jeu de mot) de l'histoire, je crois reconnaître une certaine dame Hélène PISIER, qui utilise constamment ce genre de langage très édifiant, car cette digne dame semble avoir une réelle fixation pour les choses du sexe, le mien en particulier. Peut-être que je me trompe quant à la personne mais, vu les références masturbatoires et pornographiques dont elle use dans un style inimitable, les chances sont bonnes que ce soit donc cette obsédée de mon «cas» (pour ne pas dire obsédée d'une certaine partie de mon anatomie) qui s'est manifestée une autre fois... Si vous en doutez, alors voir l'un, parmi bien d'autres, des écrits de ladite dame Pisier ici, où elle dévoilait pour la première fois, du moins à mon sujet, sa prédilection pour l'onanisme (autre terme signifiant masturbation), un thème qui semble bien selon ses goûts, et qu'elle a utilisé bien des fois par la suite sur le web:

http://www.ledevoir.com/2005/05/10/commentaires/0505191723164.html?333

Faut dire que je dois bien les déranger, ces pauvres gens, pour les amener à produire de telles inepties, dont le ton frénétique et hystérique est en soi, il faut le dire, assez amusant... Cependant, il est très touchant, sinon émouvant, de les voir s'encourager et se féliciter les uns les autres lorsqu'ils parviennent à produire des proses aussi brillantes, tel qu'on peut le constater dans les réponses au texte dédié à ma modeste personne par «Jean Dunois», celui qui se prend pour le bras droit de Sainte Jeanne d'Arc, qui a pondu un écrit assez délirant mais bien drôle, intitulé «La vraie personnalité de Daniel Laprès», dans lequel il prétend faire d'effroyables «révélations» sur le vampire que je suis, tout cela vraisemblablement pour faire peur aux petits enfants avant qu'ils aillent au lit. Si donc vous aimez avoir peur, allez lire ceci:

http://lequebecois.actifforum.com/ftopic904.La-vraie-personnalite-de-Daniel-Lapres.htm

Mais bon, jugez par-vous même de l'élévation d'esprit de notre «Geôlière» et qui est, fort probablement, obsédée d'une certaine forme de pratique sexuelle; vous trouverez donc ci-dessous ce génial écrit. Souhaitons seulement que, malgré la fréquence de ce genre d'interventions et le nombre de leurs auteurs, cet autre écrit mémorable ne reflète pas la pensée de l'ensemble des militants du mouvement indépendantiste québécois, car si c'est là à peu près tout ce qu'ils savent dire et écrire, leur cause doit être bel et bien foutue...

P.S.: Je prends la liberté de commenter, car c'est trop drôle, et en réalité j'ai le goût de me détendre un peu ce soir, quoique d'une manière fort différente des fantasmes pornographiques de notre brillante auteure à mon sujet...


L'exhibitionnisme d'un fanatique -Ou les (re)jets d'un grand masturbateur

Ce Daniel Laprès (http://lapresd.blogspot.com/) vit vraiment dans le délire. Il faut lire à nouveau les qualificatifs qu'il assène aux indépendantistes, et au journal Le Québécois en particulier, qu'il désigne plusieurs fois plutôt qu'une - et rien moins - de journal « intégriste »!!!

Ben, ma pauvre Madame Geôlière, qu'est-ce que vous voulez que je dise? Un journal qui publie des textes qui se réjouissent de la mort d'un être humain et qui prône la haine contre les «traîtres» et les «infidèles», si c'est pas un journal intégriste, vous me direz peut-être ce que c'est? Avez-vous peur d'assumer ce que vous êtes? Au moins, je suis capable de citer dans le texte ceux que je qualifie d'intégristes et de fanatiques, ce que les gens comme vous n'arrivent pas à faire, du moins à mon sujet.

En fait, il doit être bien difficile de prouver qu'un individu qui s'attaque aux tendances fanatiques de son propre camp soit lui-même un fanatique, surtout quand il publie des choses comme ceci: http://lapresd.blogspot.com/2005/11/btise.html . Mais bon, la fanatique qu'est la dame Geôlière-Pisier se montre trop aveugle pour voir cela, l'aveuglement étant l'une des principales «qualités» de tout fanatique. En fait, j'ai bien hâte de voir la Geôlière critiquer l'extrémisme de son propre camp... mais, disons-le, ce n'est pas demain la veille...

Je l'ai dit et je le redis: il n'y a qu'à lire l'édifiant recueil de textes intitulé "Voler de ses propres ailes", et publié aux éditions du journal Le Québécois, pour prendre connaissance du réel fanatisme et de l'extrémisme de ces gens-là. Si vous voulez, chère Geôlière, je pourrais bien me remettre à davantage citer dans le texte ce brillant ouvrage, pour le bénéfice de ceux qui n'ont encore pu se le procurer, car ce volume est rempli de perles qui attestent nettement et sans ambigüité du fanatisme haineux et du délire paranoïaque des protagonistes de ce journal...

Quant aux indépendantistes, il semble, chère Geôlière, que vous soyez bien «dure de comprenure», comme on dit chez nous (ou plutôt pas très fûtée?) lorsque vous lisez un texte: jamais je n'ai prétendu que «tous» les indépendantistes seraient des fanatiques de votre genre et de celui du journal Le Québécois. Bien au contraire, je ne cesse de spécifier qu'il y a une très nette différence entre les indépendantistes démocrates et la clique d'illuminés fanatisés et d'obsédés dont vous faites partie, chère dame Geôlière-Pisier. Que ceux qui veulent vérifier consultent ce blogue en long et en large, et ils le constateront d'eux-mêmes. En fait, puisque c'est le propre des fanatiques d'être aveugles, la cécité de la dame Geôlière-Pisier peut alors s'expliquer aisément...


Aussi, vous me flattez bien trop, chère dame Geôlière-Pisier, en avouant implicitement que vous êtes une régulière visiteuse de mon blogue, mais faites quand même attention de ne pas surexciter le prétendu "exhibitionnisme" que vous m'accollez... Au fait, Madame Geôlière, puisque vous me taxez d'«exhibitionnisme», et qu'en même temps vous ne résistez pas à la tentation de visiter ce blogue d'un infâme «traître» et hérétique fédéraliste, ceci ne pourrait-il pas signifier que vous seriez une adepte du voyeurisme?

Aussi avez-vous raison, M. Nicolas : il faut espérer qu'un illuminé semblable ne mette jamais la main sur un dépôt d'armes.Ce garçon plein de lui-même qui s'écoute dégurgiter dans son «Red Light», et visiblement de grande vertu à ses propres yeux, inspire vraiment la pitié.

HA HA HA!!! Encore le «dépôt d'armes», de la part d'une fervente admiratrice d'un journal qui glorifie les assassins illuminés du FLQ et qui prône la violence réelle, pas seulement verbale !!! Vous qui semblez, chère dame Geôlière-Pisier, passionnée seulement pour l'aspect génital de la psychologie, je vous conseille d'étudier un peu ce que signifie "projection" en psycho. Mais je vous préviens: les chances sont bonnes que vous vous reconnaissiez, si vous avez au moins une légère dose de lucidité entre vos deux oreilles... Au fait, peut-être que votre passion pour le thème de la masturbation pourrait relever, elle aussi, d'une telle forme de projection... Alors gare, chère Geôlière, car vous pourriez en dévoiler sur vous-mêmes bien plus que ce que vous voudriez, en étalant sur la place publique des «passions» pornographiques telles que les vôtres !

Le problème, c'est qu'il me semble que ce type d'individu semble proliférer chez «les amoureux du Canada» depuis quelques années. Comme si les fédéralistes éprouvaient de plus en plus de difficultés à ne pas sombrer dans la violence, au moins verbale.Sinon carrément, et c'est manifestement le cas chez ce Daniel Laprès, dans le délire.Vraiment, les propos de ce fanatique dépassent l'imagination tellement ils sont déconnectés du réel des forces de la libération nationale.

Toujours amusante, la chère Geôlière: elle m'accuse de «violence verbale» et de «délire», ce qui prouve qu'elle ne sait pas se relire elle-même! Mais, je le disais justement, la projection psychologique fait encore ici son oeuvre. Au fait, ne vous demandez pas pourquoi je m'amuse à publiciser les écrits de notre Geôlière et des ses frères et soeurs d'armes: il n'y a rien de mieux que de montrer les choses comme elles sont pour que les gens se rendent compte de l'évidence...

Enfin, goûtez les mots de Madame Geôlière: le «réel des forces de libération nationale»... Rien de moins, mes amis... Wow, que c'est bien dit!!! «Le Réel»... Notre brillante auteure aurait-elle des tendances «New Age»? Mais on peut en douter, car en la lisant, on constate que la sérénité ne semble pas être la principale caractéristique de sa personne...


À la manière de David Ouellette (site Judéoscope) - le rapport entre les deux «phénomènes» m'apparaît pertinent, en effet -, il s'invente un ennemi de toute pièce pour ensuite (un mythomane mégalomane, en quelque sorte) le «terrasser» à la manière de Saint-Michel avec le dragon (selon le récit de la mythologie chrétienne).Vaut mieux en sourire, à la fin.Mais cachez les armes tout de même...

Le problème de notre dame Geôlière, c'est qu'elle manque gravement d'imagination, malgré l'aspect hilarant de ses brillants écrits car, reconnaissons-le, elle sait faire preuve d'un grand talent pour le genre burlesque. Mais son manque d'imagination se démontre lorsqu'elle évoque Saint-Michel Archange, qui serait selon elle mon inspiration, ceci juste après que j'aie tourné en dérision les tendances illuminées d'un «Jean Dunois» qui se prend probablement pour le bras droit de Sainte Jeanne D'Arc. Madame Geôlière-Pisier devrait au moins choisir un autre registre que la religion, et ainsi elle montrerait qu'elle sait faire preuve d'un peu d'originalité; autrement, ça me laisse sous l'impression que c'est moi, l'incarnation du Mal absolu à ses yeux, qui l'inspire, ce qui devrait pourtant l'inquiéter...

Mais au moins, je suis rassuré pour au moins un aspect de la santé mentale de Madame Geôlière-Pisier, car en tant que son «ennemi» de prédilection, je suis bel et bien un être réel, j'existe vraiment, tandis qu'elle-même et les Nicolas St-Gilles, et «Jean Dunois», l'Imam Pierre Falardeau et les autres fanatiques haineux qui gravitent autour du journal Le Québécois, ne doivent, eux, sûrement pas exister car, selon les dires de la brillante dame Geôlière, je les aurais «inventés» pour m'amuser à leur riposter... Tout ceci prouve que la logique n'est vraiment pas une dimension bien forte dans l'esprit de notre Geôlière...

Enfin, concernant les armes, encore une fois, je n'en ai pas d'autres que mon ordinateur, et contrairement à l'idole de Madame Geôlière Pisier, l'Imam Pierre Falardeau, et à ses amis du journal intégriste Le Québécois qui publient des textes où l'Imam dévoile ses armes de prédilection, je n'ai pas tendance à détourner la fonctionnalité d'un objet pour en faire une arme. Donc, il y a très peu de chances qu'on me voie assommer quelqu'un en lui lançant mon ordinateur par la tête... Pour moi, contrairement à l'Imam Falardeau, une "chain-saw" ne sert qu'à couper des arbres et un "2 X 4" ne sert qu'à fabriquer des charpentes, et non à assaillir des gens dont l'opinion politique diffère de la mienne... J'ai travaillé dans une quincaillerie quand j'étais étudiant, alors je sais de quoi je parle! ;-)

Je termine en remerciant de tout coeur Madame Geôlière-Pisier de m'avoir si généreusement procuré un autre moment de fous rires, et j'espère qu'elle ne lâchera pas prise, quoique peut-être il pourrait devenir à la longue malsain pour sa propre santé si elle ne lâchait pas sa fixation pour une certaine partie de mon anatomie. Au fait, notre Geôlière devrait s'arranger pour assouvir ses passions dans le «réel», ce qui serait sûrement moins malsain et moins frustrant pour elle que de simplement répandre sur la place publique son goût immodéré pour la pornographie...

dimanche, août 06, 2006

Un joyau littéraire dans ma boîte de courriels

Je me sens bien privilégié, parfois. Voici que je reçois, en ce bel après-midi ensoleillé d'août, un édifiant écrit de la part d'un certain Monsieur Nicolas St-Gilles. Bien que ce Monsieur semble convaincu d'être un esprit brillant, il est probablement esseulé à en mourir d'ennui et n'a donc rien de mieux à faire par une si belle journée que de produire ce genre d'écrit. Mais Monsieur St-Gilles a quand même eu la gentillesse de m'envoyer par courriel son joyau littéraire, plein d'esprit et de profondeur, qu'il a publié sur le site du journal intégriste "Le Québécois".

Notez la touchante ironie de voir Monsieur St-Gilles me décrire comme un "fanatique" tout en se réjouissant que je n'aie pas accès à un dépôt d'armes, alors qu'il publie son bijou de littérature dans le site d'un journal extrémiste qui prône ouvertement la haine contre quiconque ne pense pas comme les indépendantistes. Un cas flagrant de projection psychologique qui est en passe de devenir un classique de la part de ces gens-là: vous n'avez qu'à lire l'édifiant recueil de textes du journal Le Québécois intitulé "Voler de ses propres ailes" pour vous rendre compte du fanatisme, de la violence et de la haine de ces gens-là, qui nous y promettent notamment, sous la plume de leur idéologue René Boulanger, une belle police politique dans leur Québec indépendant afin de pourchasser les «Ennemis du Peuple", démontrant ainsi leur nostalgie pour les méthodes de la "Tchéka" soviétique ou de la Gestapo nazie, et ainsi leur grand amour pour la liberté et la démocratie.

Mais cependant, Monsieur St-Gilles, qui me décrit comme une espèce de fou furieux, devrait savoir que j'ai déjà, il y a plusieurs mois, avoué que je suis un fou, même un fou à enfermer d'urgence dans une chambre bien capitonnée. Les gens de la trempe de Monsieur St-Gilles et de celle des autres disciples de sa «Cause Sacrée» devraient donc se réjouir du fait que je leur avais alors facilité la tâche, afin qu'ils puissent diffuser allègrement une telle information. Pour leur rafraîchir la mémoire, je les renvoie donc volontiers au texte dans lequel je fais la confession publique de ma folie, et qu'ils peuvent, lorsque leur solitude ne peut davantage les inspirer, répandre aisément à tout vent: http://lapresd.blogspot.com/2005/10/tous-lasile-vite-il-y-des-matins-o-on.html
J'espère au moins que je leur fais plaisir par un tel aveu...

Toutefois, concernant un quelconque «dépôt d'armes», que ces Messieurs se rassurent: contrairement à eux qui fantasment à l'idée de venger les Plaines d'Abraham et qui idolâtrent la clique d'assassins illuminés qu'était le FLQ, je n'ai vraiment nulle propension à ce genre de loisirs. Cela dit même si je peux avoir accès assez aisément à une «chains-saw» et à des «2 X 4», qui sont les armes dont leur idole et Guide Spirituel, l'Imam Pierre Falardeau, a annoncé, dans le journal Le Québécois, vouloir faire usage contre les vils "Infidèles", "Ennemis du Peuple" et "Traîtres" que sont les francophones québécois qui commettent l'effroyable hérésie de croire que de faire partie du Canada peut être une bonne chose, ou du moins que le Canada n'est pas un régime sanguinaire.


Donc, je ne vous frustre pas plus longtemps de la lecture de cet écrit lumineux, alors le voici, ainsi que la réponse que je me suis empressé d'expédier à ce cher Monsieur Saint-Gilles, de qui je me sens l'obligé pour m'avoir ainsi offert si généreusement quelques moments d'hilarité et de distraction:


Nicolas St-Gilles a écrit :

Avis circulaire au Cercle AQCL -Référence :

http://lequebecois.actifforum.com/viewtopic.forum?t=904 M. Dunois vise dans le mille.

Ce Daniel Laprès et ce David Ouellette constituent en effet les incarnations parmi les plus abjectes du genre: des «purs» de la vertu et de la démocratie qui dégurgitent enpermanence sur quiconque n'est pas en accord avec eux.Une attitude primaire à ce point confine bien évidemment à la drôlerie.

Mais visiblement,ces deux garçons (qui ne sont pas sans rappeler Farid Kodsi, ce fonctionnaire fédéral deTransport Canada qui, depuis Ottawa dans son bel Ontario, passe ses journées à dénigrerpartout tout ce qui pourrait avoir une saveur québécoise) ne sont pas suffisammentintelligents pour se rendre compte qu'ils s'enfoncent chaque jour un peu plusprofondément dans le ridicule.À telle enseigne qu'auprès de ces individus les idéologues du «Wonderful Kanada»Stéphane Dion et Denis Coderre font figure d'enfants de coeur.

Curieuse pathologie, tout de même, que le fanatisme : tant d'énergie investie à... seconvaincre soi-même, et soi-même uniquement!Reste qu'en définitive ce sont des gens plus à plaindre qu'à ostraciser. Car on ne peut êtrebien dans sa peau, et dans sa vie de manière plus générale, tout en étant si bête. C'est làpour ainsi dire une antinomie logique (si on me permet la redondance).Appelons cela une forme de tragédie de la personnalité. Surtout que ce sont des gens quirefusent obstinément - c'est bien documenté dans l'univers clinique de la psychopathologie - d'être soignés. Bref, au fond ce n'est que drôle.Tant qu'ils ne mettent pas la main sur un dépôt d'armes.

Bien entendu...Nicolas


Ma réponse par courriel:

Bonjour! C'est gentil à vous de m'avoir envoyé votre beau texte.

Vous êtes bien drôle, je dois dire...

Pour vous répondre, ne serait-ce qu'un peu: il vous faudrait démontrer mon «fanatisme», et ne pas vous contenter de m'en accuser. Le fanatisme consiste à adopter un point de vue aveugle, sans esprit critique devant son propre camp, tout en ne voyant que du «Mal» du côté de ceux qui ne pensent pas comme soi. Or, je critique ouvertement, et durement s'il le faut, des tenants et attitudes de mon propre côté fédéraliste, et je sais rendre hommage, sans aucune gêne d'ailleurs, à des gens du camp souverainiste dont les qualités démocratiques sont dignes d'admiration et d'estime. Ceci fait que les extrémistes des deux bords ont tendance à me vouer aux Enfers...

Pour le reste, il m'amuse fort de vous voir, comme certains autres «Jean Dunois», qui se prend sans doute pour la réincarnation du bras droit militaire de Jeanne d'Arc vu qu'il a adopté ce pseudonyme (voir:
http://lapresd.blogspot.com/2006/05/nos-fanatiques-jouent-ils-jeanne-darc.html ), de m'appeler à me faire "soigner"... C'est d'ailleurs le propre du fanatisme de considérer que celui qui exprime un point de vue opposé serait un quelconque "fou" ou "cinglé" à faire "soigner". En cela, vous me rappelez les asiles psychiatriques pour dissidents, au temps de la belle époque du stalinisme, en ex-URSS. Et un tel folklore n'est pas sans son côté comique, de nos jours...

Mais, de grâce, continuez votre belle croisade fort divertissante, de tels textes m'amusent toujours au plus haut point, d'autant plus que la substance profonde de tels écrits est d'une richesse inouïe! Je m'empresserai de la mettre sur mon blogue, car je ne veux pas frustrer le monde d'un tel joyau littéraire.

D.