dimanche, mai 21, 2006

Je persiste et signe...



Je viens d'aller faire un tour sur le forum de Cyberpresse où est reproduit mon article d'hier. Jamais je n'aurais pensé que de publier un article qui questionne la conception dominante de notre histoire aurait pu provoquer un tel déferlement d'insultes et de grossièretés. L'intolérance a bien des adeptes, à en croire cette cascade d'inepties haineuses. Procédé habituel de la frange fanatisée de nos indépendantistes, le matraquage d'insultes leur tient lieu de seul argument.

On dirait que plusieurs ne semblent pas capables de débattre sur le fond, mis à part quelques très rares personnes qui se sont exprimées sur ce forum, et que je salue pour leur intelligence et leur décence, même si nous ne sommes pas d'accord. Au moins, ces rares personnes ont exprimé des points de vue qui permettent un certain débat sur un sujet qui est éminemment subjectif, et sur lequel je n'ai fait qu'affirmer mon propre point de vue. Tout ce que savent faire les autres, c'est de lancer des insultes du genre: «Laprès doit se faire soigner, c'est un malade», un «mégalomane» de «mauvaise foi» qui mérite les insultes sinon les propos violents lancés contre lui, etc. Au fait, c'est le propre des adeptes de la pensée totalitaire de prétendre que serait atteint de maladie mentale quiconque ne pense pas comme eux: en ex-URSS, par exemple, il y avait des hôpitaux psychiatriques pour ceux qui osaient aller contre l'idéologie dominante. À moins que nos fanatiques d'ici fantasment de m'envoyer dans un camp de ré-éducation; à lire leur prose navrante, ça ressemblerait pas mal à leur style.

Mais que les adeptes de l'intolérance et de la haine contre ceux qui ne pensent pas comme eux se détrompent: loin de me laisser intimider par leur concert d'injures, je persisterai à dire ce que je pense, à le clamer haut et fort, et ce ne sont pas eux qui me feront taire. Nous sommes en démocratie ici, et j'ai le droit de m'exprimer. Si vous n'êtes pas d'accord, eh bien, répondez avec des faits et des arguments et montrez que vous avez quelque chose entre les deux oreilles... Oups, s'cusez le gros mot que je viens de proférer: mais vous devez comprendre qu'il est difficile pour quiconque de respecter ceux qui ne savent que proférer des insultes grotesques. D'où mes critiques contre leur modèle Pierre Falardeau, par exemple, que j'ai dénoncé ici dans ce blogue et que je continuerai de dénoncer, car cet individu détruit l'esprit démocratique qui doit régner au Québec, tout en jetant, d'ailleurs, le discrédit sur sa propre cause.

De plus, certains essaient de faire croire que je serais derrière les propos laissés par certains sur ce forum, propos qui sont favorables ou non à mon article. Franchement, je n'ai pas assez de temps à perdre pour m'amuser à ce genre de choses. En fait, Cyberpresse devrait un peu mieux contrôler ses forums, par exemple en faisant en sorte que chacun doive s'inscrire formellement aux forums, comme c'est d'ailleurs le cas dans bien d'autres forums. Cela éviterait la confusion et des abus éventuels, qui font qu'une chatte n'y reconnaîtrait plus ses petits, comme c'est présentement le cas, où n'importe qui peu écrire n'importe quoi sous n'importe quel nom. Au fait, il m'est arrivé à quelques reprises, sur Cyberpresse, que quelqu'un publie des stupidités en utilisant mon nom. Mais je n'en fais pas tout un plat, me disant que les lecteurs sont assez intelligents pour se rendre compte du stratagème...

Donc, je persiste et je signe, et croyez-moi, je continuerai, surtout en sachant que les propagateurs d'intolérance et de haine ne font qu'exposer eux-mêmes leur propre mépris de quiconque ne pense pas contre eux et, ce faisant, leur pensée totalitaire.

Bien que je ne veuille pas répondre un par un aux dizaines de message insultants et grossiers laissés sur Cyberpresse, je ne ferai que relever celui d'un certaine Sylvie Leroy (est-ce son vrai nom? On peut en douter à voir les messages au fond et au ton similaires laissés sur le forum sous plein de pseudos ou de nom empruntés), qui affirme que je ferais le culte de ma propre personne, et autres inepties du genre. Elle affirme aussi, assez sottement d'ailleurs, que je prétendrais que «j'aurais raison et que tous les autres auraient tort», ce que mes propos démentent carrément sur ce blogue.

Bien entendu, on comprend que c'est là le sort que les adeptes de l'indépendantisme pur et dur réservent à ceux dont le point de vue diffère du leur: on vous fera passer pour un «égo gonflé à l'hélium», et on tentera ainsi de vous intimider en vous matraquant de telles insultes pour que vous vous taisiez, par exemple en renonçant à tenir un blogue, qui selon ces gens servirait non pas à exprimer vos idées, mais à faire votre propre culte. Au fond, pourquoi les gens tiennent-ils des blogues, si ce n'est pour exprimer leurs pensées et leurs idées? Tout cela est ridicule à en mourir, en plus de démontrer le peu de considération que ces gens ont pour la liberté d'expression... Que Mme Roy et ses semblables prennent au moins le temps de réfuter mes idées avec des arguments et des faits, et alors on les prendra au sérieux. Et ce n'est pas de ma faute si ce qu'on trouve sur Cyberpresse suite à mon article regorge de délire fanatisé: ça saute même aux yeux!!!

Enfin, une petite remarque en passant pour ceux qui prétendent que je considèrerait comme fanatiques tous ceux qui s'opposent à mon point de vue. D'abord, on peut y voir, cousu de gros fil blanc, un petit tour de passe-passe et de contorsionnisme intellectuel aisément décelable: on n'a qu'à accuser de fanatisme celui qui dénonce le fanatisme, et le tour est joué, la cause étant entendue. Et après, ce sont ces gens qui prétendent (sans toutefois démontrer comment et en quoi à partir de mes propos) que je serais la «mauvaise foi incarnée». Il y en a même un sur le Net qui a publié une pseudo «étude de cas» sur ma petite personne, et on a bien vu comment sur Cyberpresse la clique des ayatollahs s'en gargarisent jusqu'à plus soif. Ou encore, on m'accuse de «Jésuitisme»... Ne reste plus qu'à me désigner comme un serviteur d'un quelconque «Complot Judéo-Maçonnique», comme d'ailleurs leur idole Lionel Groulx et les autres nationaleux du temps se plaisaient à proclamer à qui voulait bien les croire. Mais pourquoi pas, après tout, car tant qu'à affirmer que quelqu'un est le Diable en personne, on doit bien lui prêter tous les vices imaginables... Et comme nos ayatollahs ont l'imagination fertile, rien ne doit donc plus nous surprendre. Mais au moins ils nous procurent des occasions de bien nous amuser!

Mais si on parcoure mon blogue, on verra que j'ai des échanges très civilisés et courtois avec bien des indépendantistes, et aussi que, contrairement aux fanatiques qui voient tout le mal chez les autres et jamais chez eux-mêmes, je sais critiquer, même durement mon propre camp politique. Au fait, j'ai beaucoup d'amis indépendantistes, mais il est vrai que ceux-là sont avant tout des démocrates qui respectent le point de vue d'autrui, et ils ne recourent jamais à l'insulte gratuite et aux accusations non-fondées. Aussi, si j'utilise des termes comme «fanatique», «intolérant», «ethniciste», etc., pour qualifier les propos d'une personne, je dis toujours pourquoi, citation à l'appui, je leur prête ces qualificatifs. J'agis ainsi car quand on fait une affirmation forte sur qui que ce soit, il faut savoir l'appuyer sur des faits, ce que nos enragés sur Cyberpresse, eux, ne font pas.

Mais au moins, je me console, car l'obsession de certains à dénoncer mon blogue fait la preuve qu'ils viennent le visiter, et que son contenu les dérange pas mal dans leurs certitudes, sinon ils ne perdraient pas leur temps à brailler contre le fait que je tiens un blogue... Alors, merci pour la publicité!!! ;-)

Bon, j'en ai assez dit sur les adeptes du Jihad à la sauce indépendantisme pur et dur, je passe à autre chose... tout en continuant à exprimer mon point de vue en toute liberté, et ce ne sont pas ces nouveaux curés qui passent leur temps à me vouer aux Enfers qui vont m'en empêcher. Au fait, y a-t-il quelqu'un qui veut vraiment débattre ou présenter ses vues sur l'histoire du Québec, ou encore sur les figures dont je parle dans mon article? Critiquez mon article avec des arguments, et je vous répondrai avec plaisir.



P.S.: Merci au monsieur qui m'a signalé la faute d'orthographe que j'avais faite.