Froid dans le dos
Cette lettre ouverte, signée M. Clément Pelletier, de Rimouski, a été publiée dans le journal Le Soleil, de Québec, vendredi le 28 octobre:
«Sans cautionner M. Lafond, permettez-moi quelques réflexions sur les commentaires de Patrick Bourgeois, tels que rapportés dans LE SOLEIL du 27 octobre. Nous vivons dans une démocratie où chacun peut s'exprimer, changer d'idée, changer d'allégeance (sinon nous aurions toujours le même parti au pouvoir ! ). Or, Patrick Bourgeois et ses acolytes qualifient de traîtres ceux et celles qui n'ont pas leur façon de voir.
Gilles Duceppe a pris ses distances envers ce groupe en disant que ce n'était pas tout le mouvement souverainiste qui pensait ainsi, mais quelques individus. Penser qu'un pays serait gouverné par ce groupe où nous n'aurions pas le droit de nous exprimer librement me donne froid dans le dos.»
Patrick Bourgeois, dont parle M. Pelletier, est l'un des dirigeants du journal Le Québécois, lequel est ardemment appuyé par les Pierre Falardeau, Jacques Parizeau et Bernard Landry, et qui ne cesse de répandre la haine et l'intolérance contre les fédéralistes québécois. Journal antidémocratique s'il en est un, qui reçoit l'appui de deux chefs récents du PQ et ex-Premiers ministres par surcroît, ce qui en dit long sur les conceptions démocratiques de ces gens-là et sur le genre de société qu'ils nous préparent...
Ceci dit, Gilles Duceppe a peut-être, du bout des lèvres, pris ses distances envers ce groupe. Mais leur journal est financé, en très large partie, grâce à des publicités provenant des députés du Bloc Québécois, payées à même les fonds publics, puisque ces fonds proviennent des budgets de publicité des députés et octroyés par la Chambre des Communes.
Si Gilles Duceppe avait vraiment pris ses distances par rapport à ces propagateurs de haine et d'intolérance, il aurait interdit à ses députés de financer ce journal. Tout le monde connaît l'autoritarisme du cabinet du chef du Bloc à l'égard de tous ses députés, le cabinet du chef contrôlant strictement tout et maintenant une discipline de fer. Si Gilles Duceppe avait vraiment tenu à prendre ses distances d'avec le groupe qui anime le journal Le Québécois, il aurait ordonné à ses députés de ne pas y placer de publicité.
Donc, encore une fois, nous avons devant nous le spectacle de la duplicité du chef du Bloc Québécois.
Cette lettre ouverte, signée M. Clément Pelletier, de Rimouski, a été publiée dans le journal Le Soleil, de Québec, vendredi le 28 octobre:
«Sans cautionner M. Lafond, permettez-moi quelques réflexions sur les commentaires de Patrick Bourgeois, tels que rapportés dans LE SOLEIL du 27 octobre. Nous vivons dans une démocratie où chacun peut s'exprimer, changer d'idée, changer d'allégeance (sinon nous aurions toujours le même parti au pouvoir ! ). Or, Patrick Bourgeois et ses acolytes qualifient de traîtres ceux et celles qui n'ont pas leur façon de voir.
Gilles Duceppe a pris ses distances envers ce groupe en disant que ce n'était pas tout le mouvement souverainiste qui pensait ainsi, mais quelques individus. Penser qu'un pays serait gouverné par ce groupe où nous n'aurions pas le droit de nous exprimer librement me donne froid dans le dos.»
Patrick Bourgeois, dont parle M. Pelletier, est l'un des dirigeants du journal Le Québécois, lequel est ardemment appuyé par les Pierre Falardeau, Jacques Parizeau et Bernard Landry, et qui ne cesse de répandre la haine et l'intolérance contre les fédéralistes québécois. Journal antidémocratique s'il en est un, qui reçoit l'appui de deux chefs récents du PQ et ex-Premiers ministres par surcroît, ce qui en dit long sur les conceptions démocratiques de ces gens-là et sur le genre de société qu'ils nous préparent...
Ceci dit, Gilles Duceppe a peut-être, du bout des lèvres, pris ses distances envers ce groupe. Mais leur journal est financé, en très large partie, grâce à des publicités provenant des députés du Bloc Québécois, payées à même les fonds publics, puisque ces fonds proviennent des budgets de publicité des députés et octroyés par la Chambre des Communes.
Si Gilles Duceppe avait vraiment pris ses distances par rapport à ces propagateurs de haine et d'intolérance, il aurait interdit à ses députés de financer ce journal. Tout le monde connaît l'autoritarisme du cabinet du chef du Bloc à l'égard de tous ses députés, le cabinet du chef contrôlant strictement tout et maintenant une discipline de fer. Si Gilles Duceppe avait vraiment tenu à prendre ses distances d'avec le groupe qui anime le journal Le Québécois, il aurait ordonné à ses députés de ne pas y placer de publicité.
Donc, encore une fois, nous avons devant nous le spectacle de la duplicité du chef du Bloc Québécois.