samedi, mars 17, 2007

La hyène enragée récidive...

J'ai hésité un peu avant de vous faire part d'un courriel que j'ai reçu cette semaine. C'est qu'en général je ne tiens pas à donner trop d'importance aux messages haineux et anonymes dont je suis de temps en temps gratifié, vu l'insignifiance et la débilité pathétique de leur contenu et de leurs auteurs, qui sont toujours les mêmes, d'ailleurs, à être obsédés par ma petite personne, et qui semblent s'être abonnés à mon blogue dans le seul but de s'injecter la dose de rage nécessaire à leur fanatisme. Mais il est vrai qu'il est parfois bon de rire un peu, alors cette fois, je vous partage donc l'une de ces édifiantes missives qui polluent fréquemment ma boîte de courriels.

J'ai donc reçu cette nouvelle perle littéraire à minuit et demi, dans la nuit de mercredi à jeudi. Vous noterez d'entrée de jeu qu'il faut être bien malade entre ses deux oreilles pour dédier ses énergies à composer et envoyer ce genre d'inepties délirantes, par surcroît à une heure aussi tardive. Seul une attitude de hyène enragée peut expliquer un pareil phénomène. Voici ce que donne l'édifiante missive en question:

À : "Laprès Daniel" <dlapres@yahoo.ca>
Objet: Le fanatisme hystérique à l'état pur
De :
LG.Qc@voila.fr
Date : Thu, 15 Mar 2007 00:18:33 -0400

Re :
http://www.expressoutremont.com/article-84732-La-complainte-du-fou.html
(et lapresd.blogspot.com/ - dlapres@yahoo.ca)

Hélas ! vous avez bien raison, madame François et M. Jasmin : ce cas Laprès relève de la pathologie mentale.
Un pareil mélange de masturbation publique et de fanatisme idéologique, ce n'est pas fréquent dans une société évoluée comme celle du Québec.
C'est l'exception qui confirme la règle, je suppose.
Dieu que cet individu est ridicule...
L.
(anonymat non par dissimulation, mais pour éviter de recevoir les imbécilités que vous acheminez à longueur de journée aux gens qui ne partagent pas votre hystérie politique aux odeurs talibanes. Vous êtes vraiment, mon cher Laprès, d'un pathétique qui tourne à la farce la plus insignifiante qui se puisse imaginer. Et bien franchement, je crois que vous avez besoin de soins cliniques)


Bon, j'imagine que vous aussi avez trouvé ça bien brillant et édifiant...

Le lien auquel le début du message renvoie est l'écrit que le grand humaniste et très mesuré Claude Jasmin, qui est l'un des gourous de l'aile réactionnaire du mouvement nationalisto-indépendantiste, avait dédié à un article que j'avais fait paraître dans La Presse du 28 janvier dernier. Jasmin avait d'abord publié son ramassis de conneries délirantes le 4 février sur son site web ; mais, chroniqueur à l'hebdo L'Express d'Outremont, Jasmin a recyclé ce même texte en le faisant paraître plus d'un mois plus tard dans ce journal, probablement parce que ce soi-disant grand écrivain se trouvait alors en panne d'inspiration, ce qui est d'ailleurs bien typique d'un individu qui est depuis déjà longtemps surtout connu pour ses radotages, avec son vieux discours nationaleux étroit et usé jusqu'à l'os. Je m'étais d'ailleurs bien amusé à répondre à Jasmin dans un billet récent.

Vous trouverez en prime au bas du texte de Jasmin tel que paru sur le site de L'Express d'Outrement les commentaires complètement délirants d'une certaine Mathilde François et d'un certain Nicolas St-Gilles, lequel m'avait déjà consacré un courriel rempli d'inepties hystériques, et cela tandis qu'il ne semblait avoir rien de mieux à faire par un beau dimanche après-midi d'août.

Quant à la hyène enragée qui m'écrivait tard mercredi soir, ce n'est pas la première fois qu'elle me dédie sa rage. Toujours réfugiée derrière un courageux anonymat qu'elle justifie de manière méprisable, elle m'avait en effet envoyé le même genre de prose hystérique en mai dernier, ce dont je parlais d'ailleurs dans un billet que j'avais écrit cette fois-là. Le plus drôle, c'est que notre hyène enragée, à l'instar d'ailleurs de son comparse Nicolas St-Gilles, souffre gravement de projection psychologique : elle ne cesse de me traiter de «fanatique» et d'«hystérique», mais elle n'est jamais capable de montrer en quoi que ce soit comment je mériterais ces qualificatifs, et il est évident que son ton à elle et les termes qu'elle emploie relèvent de ces mêmes attitudes. Aussi, elle ne semble pas capable de beaucoup d'imagination dans ses charges délirantes : tandis que je qualifie d'Imam ce chef spirituel de l'aile réactionnaire et intégriste du mouvement nationalisto-indépendantiste qu'est Pierre Falardeau, voilà qu'en retour notre hyène parle de moi comme d'un «taliban». Je gage d'ailleurs que, dorénavant, cette hystérique en manque d'inspiration va se mettre à parler de moi comme d'une «hyène»...

N'importe qui, à lire les écrits de Falardeau, peut reconnaître que ce personnage mérite fort bien son titre d'Imam. Quant à mes propres écrits, je suis certes très dur pour l'aile fanatique et réactionnaire du mouvement indépendantiste, mais je sais aussi être très modéré et respectueux à l'égard des indépendantistes démocrates et intelligents qui, contrairement à notre hyène et M. St-Gilles, savent discuter et présenter des arguments raisonnables. Et aussi, je sais critiquer mon propre camp et certaines instances du gouvernement fédéral comme la GRC, et cela même durement, comme je l'ai montré à maintes reprises sur ce blogue. L'une des caractéristiques principales du fanatisme est justement l'adhésion inconditionnelle et aveugle à une idée, ce qui est loin d'être mon cas. Donc, on peut certes me trouver très persistant et convaincu, mais de là à pouvoir me taxer de fanatisme ou d'hystérie, il y a une marge énorme que seuls les vrais fanatiques et hystériques, sous l'effet de la projection psychologique qui s'est emparée de ce qui leur sert de cerveaux, n'hésitent pas, eux, à franchir.

Il y a aussi une caractéristique assez hilarante dans les propos de Nicolas St-Gilles et de notre hyène enragée (qui est fort probablement Mathilde François, alias Jolière, alias Marianne Vaucouleurs, alias Hélène Pisier, vu son style d'écriture empreint d'un délire inimitable et son recours obsesssionnel au thème de la masturbation, thème de prédilection de cette personne probablement très frustrée dans son quotidien). En effet, leurs propos sont d'une constante redondance, répétant toujours les mêmes niaiseries réactionnaires. Mais, là non plus, il ne faut pas s'étonner d'un pareil manque d'imagination, bien typique de gens qui en sont réduits au radotage d'inepties qu'ils ne sont même pas capables de renouveler au moins un peu.

Mais bon, faut pas trop s'en faire avec ces pauvres d'esprit, qui inspirent plus de compassion qu'autre chose car ces gens doivent sûrement avoir une vie bien plate et bien triste pour se permettre de perdre leur temps ainsi. Et, de toute façon, ces gens, on peut le parier, ne seraient sûrement pas assez courageux pour sortir de l'anonymat bien confortable derrière lequel ils se cachent pour répéter en pleine face à une personne ce qu'elles osent écrire à son sujet sur le web.

Enfin, vous aurez noté que la hyène enragée justifie la lâcheté de son anonymat en invoquant sa crainte de me voir lui répondre. Mais qu'elle se rassure : contrairement à elle, je ne suis pas assez fou, ni assez fanatique et hystérique, pour envoyer des courriels anonymes et haineux, et encore moins aux petites heures de la nuit ; je n'ai pas non plus de temps à perdre avec des lâches, et aussi, n'étant pas un psychiâtre, je n'ai pas les compétences requises pour traiter les cas de son espèce, qui relèvent surtout du délire paranoïaque et de la projection psychologique la plus flagrante.

Et si elle pense m'intimider ou me faire taire, notre hyène se trompe grossièrement : non seulement elle perd royalement son temps, mais en plus elle me fait me tordre de rire à chaque fois qu'elle se donne la peine de m'envoyer ses conneries. Au fait, notre hyène enragée, puisqu'elle affectionne de se cacher derrière son courageux anonymat et que, de ce fait, ses crocs ne peuvent pas faire peur à grand monde, me fait surtout penser à ces «chiens édentés qui agitent la queue» dont parle notre ami Pierre K. Malouf dans son livre que je présentais ici il y a quelques semaines...