Appel à la tenue d’un Gala annuel des Prix Falardeau
Vous connaissez sans doute les divers galas annuels de remise de prix dont le public québécois a la chance d’être régulièrement abreuvé à la télé : les prix Gémeaux, les prix Félix, les prix Jutra, les Métrostar, etc., etc.
Ces galas visent à récompenser l’excellence et les meilleures performances du monde de la création culturelle et artistique. En somme, à tout seigneur tout honneur, et c’est très bien comme cela. C’est la raison pour laquelle il faut toujours se féliciter de la tenue de ces galas et de la remise de ces prix, qui souvent favorisent une saine émulation dans les divers champs de la création.
Or, il faut bien reconnaître que ce ne sont pas tous les secteurs de la création qui jouissent de la chance d’être ainsi reconnus et célébrés pour leur haute valeur. De nombreux artisans s’activent donc dans leur domaine, sans que quelque reconnaissance que ce soit leur soit jamais attribuée. C’est là une injustice contre laquelle il faut s’insurger, et que nous devons d’urgence corriger.
L’initiative que j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui vise justement à pallier à ce manque qui ne rend pas justice à certains talents dont, pourtant, le rayonnement est bel et bien perceptible dans notre société, et particulièrement dans la sphère publique québécoise. Ainsi, il devient de plus en plus évident que l’intolérance, le fanatisme et la haine sont constamment déployés avec une belle énergie et avec une créativité impressionnante contre les tenants d’une certaine opinion politique, et ce à cause même de leurs opinions.
Pour être plus précis, il faut bien reconnaître qu’au Québec, ce sont les francophones fédéralistes qui se trouvent le plus souvent visés par cette édifiante triade de sentiments dégradants que sont l’intolérance, la haine et le fanatisme. En effet, dès que certains osent affirmer publiquement leur point de vue d'une flagrante hérésie par rapport à l'approche nationaleuse et indépendantiste, ils se voient aussitôt exposés à un foisonnement prodigieux d’insultes et de calomnies : «minables», «traîtres», «vendus», «laquais du Canada anglais», «pourritures», «crapules», «corrompus», etc., etc., etc. Il n’y a qu’à s’abonner à certaines publications (comme le journal Le Québécois par exemple) ou à visiter régulièrement certains forums indépendantistes pour percevoir l’émouvante créativité de la frange intolérante, fanatique et haineuse du mouvement indépendantiste, lorsqu’il s’agit de nier tout droit à la liberté d’expression en réprimant l’opinion hérétique à grands coups de matraques faits d’insultes et de calomnies.
Le grand cinéaste Pierre Falardeau, notre «intellectuel» et patriote auto-proclamé «national», incarne le mieux sur notre scène publique cette tendance intolérante, fanatique et haineuse. D’ailleurs, le puissant penseur qu'est le Grand Homme Falardeau revendique si fièrement ces beaux sentiments qui donnent une idée très convaincante de la profondeur de son humanisme et de son attachement à la démocratie, qu’il se fait une gloire d’haïr quiconque ne pense pas comme lui, en s’en vantant même publiquement. Je l’ai d’ailleurs entendu dire, à l’émission «Arcand» sur TVA l’an passé : «Si t’es contre moi, j’t’haïs». On ne peut mieux persuader son prochain qu’avec de tels propos…
Le Grand Homme qu’est Pierre Falardeau n’est toutefois pas isolé avec son attitude haineuse qui prépare certainement des lendemains harmonieux et paisibles à notre si douce société québécoise. Ce serait d'ailleurs insulter le Grand Homme que de le considérer comme un marginal. Ainsi, on peut trouver un certain réconfort dans le fait que le Grand Homme a bel et bien son troupeau de disciples, qu'il est toujours attendrissant de voir s'abreuver dévotement à ses paroles en dégustant son fiel de la même manière que les veaux s'adonnent à la têtée du pis maternel : on peut les trouver en grand nombre chez les dirigeants du journal Le Québécois, et dans plusieurs cercles indépendantistes, y compris au sein du Parti québécois et du Bloc québécois, qui le vénèrent tel un Moïse guidant le Peuple Élu vers la Terre Promise.
Comme autres indices du phénomène grandissant de non-marginalisation du Grand Homme et de ses tendances intolérantes, fanatiques et haineuses, on peut se référer à tous ces médias constamment avides de l’inviter sur leurs plateaux, parce qu’avec le Grand Homme Pierre Falardeau, ils sont automatiquement assurés de pouvoir offrir un «bon show», tout en obtenant des cotes d’écoute à la hauteur du phénomène si édifiant qu'il ne cesse d'incarner avec une noblesse d'âme et un humanisme toujours touchants.
Vous connaissez sans doute les divers galas annuels de remise de prix dont le public québécois a la chance d’être régulièrement abreuvé à la télé : les prix Gémeaux, les prix Félix, les prix Jutra, les Métrostar, etc., etc.
Ces galas visent à récompenser l’excellence et les meilleures performances du monde de la création culturelle et artistique. En somme, à tout seigneur tout honneur, et c’est très bien comme cela. C’est la raison pour laquelle il faut toujours se féliciter de la tenue de ces galas et de la remise de ces prix, qui souvent favorisent une saine émulation dans les divers champs de la création.
Or, il faut bien reconnaître que ce ne sont pas tous les secteurs de la création qui jouissent de la chance d’être ainsi reconnus et célébrés pour leur haute valeur. De nombreux artisans s’activent donc dans leur domaine, sans que quelque reconnaissance que ce soit leur soit jamais attribuée. C’est là une injustice contre laquelle il faut s’insurger, et que nous devons d’urgence corriger.
L’initiative que j’ai l’honneur de vous présenter aujourd’hui vise justement à pallier à ce manque qui ne rend pas justice à certains talents dont, pourtant, le rayonnement est bel et bien perceptible dans notre société, et particulièrement dans la sphère publique québécoise. Ainsi, il devient de plus en plus évident que l’intolérance, le fanatisme et la haine sont constamment déployés avec une belle énergie et avec une créativité impressionnante contre les tenants d’une certaine opinion politique, et ce à cause même de leurs opinions.
Pour être plus précis, il faut bien reconnaître qu’au Québec, ce sont les francophones fédéralistes qui se trouvent le plus souvent visés par cette édifiante triade de sentiments dégradants que sont l’intolérance, la haine et le fanatisme. En effet, dès que certains osent affirmer publiquement leur point de vue d'une flagrante hérésie par rapport à l'approche nationaleuse et indépendantiste, ils se voient aussitôt exposés à un foisonnement prodigieux d’insultes et de calomnies : «minables», «traîtres», «vendus», «laquais du Canada anglais», «pourritures», «crapules», «corrompus», etc., etc., etc. Il n’y a qu’à s’abonner à certaines publications (comme le journal Le Québécois par exemple) ou à visiter régulièrement certains forums indépendantistes pour percevoir l’émouvante créativité de la frange intolérante, fanatique et haineuse du mouvement indépendantiste, lorsqu’il s’agit de nier tout droit à la liberté d’expression en réprimant l’opinion hérétique à grands coups de matraques faits d’insultes et de calomnies.
Le grand cinéaste Pierre Falardeau, notre «intellectuel» et patriote auto-proclamé «national», incarne le mieux sur notre scène publique cette tendance intolérante, fanatique et haineuse. D’ailleurs, le puissant penseur qu'est le Grand Homme Falardeau revendique si fièrement ces beaux sentiments qui donnent une idée très convaincante de la profondeur de son humanisme et de son attachement à la démocratie, qu’il se fait une gloire d’haïr quiconque ne pense pas comme lui, en s’en vantant même publiquement. Je l’ai d’ailleurs entendu dire, à l’émission «Arcand» sur TVA l’an passé : «Si t’es contre moi, j’t’haïs». On ne peut mieux persuader son prochain qu’avec de tels propos…
Le Grand Homme qu’est Pierre Falardeau n’est toutefois pas isolé avec son attitude haineuse qui prépare certainement des lendemains harmonieux et paisibles à notre si douce société québécoise. Ce serait d'ailleurs insulter le Grand Homme que de le considérer comme un marginal. Ainsi, on peut trouver un certain réconfort dans le fait que le Grand Homme a bel et bien son troupeau de disciples, qu'il est toujours attendrissant de voir s'abreuver dévotement à ses paroles en dégustant son fiel de la même manière que les veaux s'adonnent à la têtée du pis maternel : on peut les trouver en grand nombre chez les dirigeants du journal Le Québécois, et dans plusieurs cercles indépendantistes, y compris au sein du Parti québécois et du Bloc québécois, qui le vénèrent tel un Moïse guidant le Peuple Élu vers la Terre Promise.
Comme autres indices du phénomène grandissant de non-marginalisation du Grand Homme et de ses tendances intolérantes, fanatiques et haineuses, on peut se référer à tous ces médias constamment avides de l’inviter sur leurs plateaux, parce qu’avec le Grand Homme Pierre Falardeau, ils sont automatiquement assurés de pouvoir offrir un «bon show», tout en obtenant des cotes d’écoute à la hauteur du phénomène si édifiant qu'il ne cesse d'incarner avec une noblesse d'âme et un humanisme toujours touchants.
De plus, l’intelligentsia indépendantiste ne rougit jamais de s’afficher en compagnie du Grand Homme, ceci sans mentionner la belle complaisance de leaders politiques tels Jacques Parizeau, Bernard Landry et Gilles Duceppe, qui ne ratent jamais une occasion de faire leurs courbettes serviles et flagorneuses devant le Grand Homme qu’est - on ne le répétera jamais assez - Pierre Falardeau, ce champion et ce fier porte-étendard «national» de l’intolérance, du fanatisme et de l’intolérance.
Donc, il faut absolument que celui qui a l'illustre mérite d'incarner, à lui seul, le véritable foyer d’un tel rayonnement de l'intolérance, du fanatisme et de la haine, soit célébré à la hauteur de ses prodigieux talents, et aussi que ses disciples soient récompensés à leur juste valeur pour leurs efforts inlassables visant à semer la haine et à miner ce mal immonde et pervers qu'est à leurs yeux le libre droit à l'expression pour ceux qui ne pensent pas comme eux.
C’est pourquoi, après diverses consultations intensives avec des gens fort nombreux, j’annonce aujourd’hui la création des Prix Falardeau, qui seront solennellement remis lors de la tenue d’un Gala annuel, dont le premier aura lieu l’automne prochain.
Ce Gala, qui se déroulera dans l’ambiance joyeuse et festive requise pour ce genre d’événement, sera conçu à l’image des grands galas télévisés que nous voyons régulièrement à la télé. L’audience, que nous évaluons déjà à environ 500 personnes (qui s'arrachent déjà les places disponibles), devra être revêtue de ses plus beaux atours : les dames en robe de gala, les messieurs en smoking et nœud papillon. Il y aura une grande scène, un maître de cérémonie, un orchestre «Big Band Music», toutes les paillettes qu’il faudra, etc.
Les lauréats de chacune des catégories des Prix Falardeau seront révélés par une personnalité différente, qui ouvrira sur scène une enveloppe scellée, et ce après que les différentes personnes mises en nomination pour chacun des prix auront eu leur image projetée sur grand écran, avec un commentaire, accompagné d'une douce musique d'ambiance, expliquant l'honneur de leur présence sur la liste des finalistes. La musique de l'orchestre Big Band, quant à elle, retentira avec force dès que le nom du lauréat de chaque catégorie sera annoncé.
Un jury, constitué de 15 personnes, est déjà constitué pour l’attribution des prix. Le processus de sélection sera effectué avec une grande rigueur, la nomination de chaque lauréat devant être fondée sur des faits bien tangibles et documentés.
Quant aux diverses catégories des Prix Falardeau, il s’agira de :
1) La déclaration verbale la plus haineuse contre un fédéraliste francophone.
2) Les propos publiés les plus haineux contre le même genre de cible.
3) Le leader politique le plus complaisant à l’égard de la frange intolérante, fanatique et haineuse du mouvement indépendantiste.
4) L’animateur de radio ou de télé le plus complaisant à l’égard des personnalités proférant l’intolérance, le fanatisme et la haine contre les fédéralistes francophones.
5) L’insulte la plus méprisante et la plus haineuse lancée contre les fédéralistes francophones.
6) La personne la plus insultée et calomniée par la frange intolérante, fanatique et haineuse du mouvement indépendantiste.
7) Enfin, le Grand Prix Falardeau sera attribué à la personnalité qui se sera révélée sur la place publique québécoise comme ayant été la plus intolérante, fanatique et haineuse durant l’année écoulée. (À noter qu'il est d'ailleurs fort possible que le Grand Homme Pierre Falardeau lui-même soit le lauréat de ce Grand Prix nommé en son honneur).
Les Prix Falardeau seront constitués comme suit, et ce après que nous nous soyons inspirés des propres déclarations verbales et écrites du Grand Homme :
Les prix numéros 1, 2, 3, 4, 5 recevront le «2 X 4 d’Or», c’est-à-dire d’authentiques planches de 2 X 4 payées par la rédaction du journal Le Québécois (c’est l’engagement qui aurait été apparemment été pris récemment par son rédacteur en chef lui-même, M. Patrick Bourgeois), et qui seront recouvertes d’une belle et étincelante peinture dorée.
Le prix numéro 6, réservé à la personne la plus insultée et calomniée par la frange intolérante, fanatique et haineuse du mouvement indépendantiste, sera une splendide sculpture, réalisée par le grand artiste Herménégilde Tranchemontagne, représentant un personnage ayant subi le «passage aux 2 X 4», lequel personnage qui, ayant les dents cassées et la tête sous d'épais bandages, sera également doté de jolies béquilles et de confortables plâtres aux bras et aux jambes.
Enfin, le Grand Prix Falardeau, attribué à la personnalité qui dans l'année se sera distinguée le plus pour son intolérance, son fanatisme et sa haine, sera nulle autre chose qu’une superbe «chain saw», peinte de couleur platine, et dont l’inspiration (tout comme pour les 2 X 4, d'ailleurs) provient directement d’un article sorti tout droit du puissant cerveau de ce splendide intellectuel auto-proclamé qu'est notre Grand Homme Pierre Falardeau, et qui a été fièrement reproduit en pages 105-106 du livre «Voler de ses propres ailes», publié aux éditions du journal Le Québécois, et dans lequel le Grand Homme exprime sa frustration d’avoir à se retenir de «fesser à coups de 2 X 4» ou de «découper à la chain saw» ses affreux ennemis fédéralistes.
Pour le cas où les lauréats seraient absents de l’audience du Gala, leurs prix leur seront tout de même remis en bonne et dûe forme, que ce soit à leur résidence ou à leurs bureaux, probablement en présence de journalistes qui pourront refléter dans les médias le joyeux événement ainsi que le grand honneur qui leur sera ainsi fait.
Donc, le jury d'honneur est déjà constitué. Ses quinze membres ont pour mandat de scruter toutes les publications et les forums internet des indépendantistes, de même que les médias en général, pour dépister les finalistes pour chacune des catégories des Prix Falardeau, de même que pour en déterminer les heureux lauréats.
Aussi, un comité organisateur est formé, afin d'assurer au Gala annuel des Prix Falardeau reçoive tout le rayonnement public et médiatique qu'il mérite, tout en étant chargé de s'assurer du bon déroulement de l'événement, ainsi que du plaisir de tous ceux et celles qui auront le bonheur et le privilège d'y prendre part, dans la joie et l'hilarité générales.
À suivre donc... (car ceci n'est pas une blague, l'événement aura bel et bien lieu).