Une nouvelle que le journal Le Québécois a oublié de mettre sur son site web:
Étant depuis longtemps un lecteur très fidèle du site web du journal Le Québécois, j'avais pu remarquer que mes «nouveaux amis» (je sais pas pourquoi, tout le monde me parle d'eux en ces termes, depuis samedi dernier) ont l'habitude, en matinée, d'y mettre en page d'accueil tous les articles de presse relatifs au mouvement indépendantiste, avec une attention toujours très privilégiée pour le Bloc québécois et le Parti québécois.
Mais aujourd'hui, bizarrement, nos amis du journal Le Québécois ont oublié de placer sur leur site l'information que je leur rends le service de reproduire ici-bas, et qui a été publiée ce matin par Le Devoir, lequel, à ce que je sache, ne fait pas partie du groupe Gesca qu'ils maudissent tant.
Étant depuis longtemps un lecteur très fidèle du site web du journal Le Québécois, j'avais pu remarquer que mes «nouveaux amis» (je sais pas pourquoi, tout le monde me parle d'eux en ces termes, depuis samedi dernier) ont l'habitude, en matinée, d'y mettre en page d'accueil tous les articles de presse relatifs au mouvement indépendantiste, avec une attention toujours très privilégiée pour le Bloc québécois et le Parti québécois.
Mais aujourd'hui, bizarrement, nos amis du journal Le Québécois ont oublié de placer sur leur site l'information que je leur rends le service de reproduire ici-bas, et qui a été publiée ce matin par Le Devoir, lequel, à ce que je sache, ne fait pas partie du groupe Gesca qu'ils maudissent tant.
Ainsi, nos amis du journal Le Québécois doivent en être tout penauds, les pauvres, puisqu'ils se voient privés de la chance de s'adonner à cette monomanie paranoïaque qui les distingue si bien, et qui les aurait fait hurler à tout vent qu'il s'agit ici d'une campagne de salissage, résultat d'un sinistre ...brrrr... «complot fédéralisss» ... brrrr..., ou qui encore aurait été orchestrée par Power Corporation, qui leur tient habituellement lieu de «Grand Satan».
Le plus drôle avec nos amis du journal Le Québécois, c'est que leur premier réflexe suite à la parution de mon article dans La Presse, samedi dernier, fut de me matraquer démagogiquement avec mon compte de dépenses de fonctions. Verra-t-on à nouveau la rédaction du journal Le Québécois faire semblant de suffoquer d'indignation au nom des contribuables? Peu probable, car, selon ces disciples de Tartuffe, tout élu indépendantiste serait, par définition, tellement «vertueux»...
Le plus drôle avec nos amis du journal Le Québécois, c'est que leur premier réflexe suite à la parution de mon article dans La Presse, samedi dernier, fut de me matraquer démagogiquement avec mon compte de dépenses de fonctions. Verra-t-on à nouveau la rédaction du journal Le Québécois faire semblant de suffoquer d'indignation au nom des contribuables? Peu probable, car, selon ces disciples de Tartuffe, tout élu indépendantiste serait, par définition, tellement «vertueux»...
Ah !!! Qui crache en l'air... tra la la lallère...
Des bloquistes coûtent cher aux contribuables
Hélène Buzetti, Le Devoir, Vendredi 7 octobre 2005
Ottawa -- Les députés du Bloc québécois figurent parmi ceux qui présentent les notes de frais de déplacement les plus salées à la Chambre des communes. Si la moyenne des demandes de remboursement de dépenses des élus fédéraux a été d'un peu plus de 8000 $ par élu, sept bloquistes ont reçu plus de 30 000 $ chacun.
Ainsi, sur les 14 députés (tous partis confondus) ayant demandé des remboursements de plus de 30 000 $ à la Chambre des communes en 2004-05, sept (50 %) sont des députés bloquistes, a constaté Le Devoir. Or les bloquistes ne représentent qu'un sixième (environ 18 %) de la députation au Parlement.
Ces chiffres proviennent de la divulgation, datée de mai 2005, des dépenses des députés pour l'année fiscale 2004-05. Contrairement aux chiffres inscrits dans les Comptes publics dont Le Devoir faisait état plus tôt cette semaine, ceux-ci sont ventilés entre les diverses catégories de dépenses des députés. Aussi, les frais de déplacement rapportés dans ce document ne sont que cela : les frais de transport du député et de ses employés de bureau pour des voyages faits à l'intérieur de sa circonscription ou ailleurs dans sa province. Selon le bureau du contrôleur de la Chambre des communes, joint hier, ces sommes ne comprennent ni frais d'hébergement ou de repas ni salaires.
Trois autres députés bloquistes représentant des circonscriptions de taille similaire affichent des dépenses de déplacement très élevées. Il s'agit de Mario Laframboise (Argenteuil-Papineau-Mirabel) avec 33 721 $, Odina Desrochers (Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière) avec 40 400 $ et Jean-Yves Roy (Haute -Gaspésie-Matane) avec 30 369 $. Sauf peut-être M. Laframboise, ces trois députés bloquistes ne sont pas très présents sur la scène québécoise à l'extérieur de leur circonscription.
Plus tôt cette semaine, Le Devoir révélait que Roger Gaudet s'était illustré en demandant un remboursement de 100 000 $ à la Chambre des communes, ce qui comprenait ses dépenses de déplacement ainsi que certaines notes d'hôtel et de restaurant.
Enfin, les quatre autres députés ayant réclamé plus de 30 000 $ représentent des circonscriptions plus étendues. Il s'agit des bloquistes Yvon Lévesque (le nord du Québec), Michel Guimond (de l'est de Québec jusqu'à la Haute-Côte-Nord) et Raynald Blais (Gaspésie et les Îles) ainsi que du conservateur Inky Mark, du Manitoba. Reste malgré tout que leurs dépenses sont beaucoup plus élevées que celles de bien d'autres députés représentant de très vastes circonscriptions. On peut penser à Bev Desjarlais, qui représente tout le nord du Manitoba et qui n'a réclamé que 16 066 $, ou encore Charlie Angus qui, pour couvrir tout le nord de l'Ontario, a réclamé 19 276 $.
Des bloquistes coûtent cher aux contribuables
Hélène Buzetti, Le Devoir, Vendredi 7 octobre 2005
Ottawa -- Les députés du Bloc québécois figurent parmi ceux qui présentent les notes de frais de déplacement les plus salées à la Chambre des communes. Si la moyenne des demandes de remboursement de dépenses des élus fédéraux a été d'un peu plus de 8000 $ par élu, sept bloquistes ont reçu plus de 30 000 $ chacun.
Ainsi, sur les 14 députés (tous partis confondus) ayant demandé des remboursements de plus de 30 000 $ à la Chambre des communes en 2004-05, sept (50 %) sont des députés bloquistes, a constaté Le Devoir. Or les bloquistes ne représentent qu'un sixième (environ 18 %) de la députation au Parlement.
Ces chiffres proviennent de la divulgation, datée de mai 2005, des dépenses des députés pour l'année fiscale 2004-05. Contrairement aux chiffres inscrits dans les Comptes publics dont Le Devoir faisait état plus tôt cette semaine, ceux-ci sont ventilés entre les diverses catégories de dépenses des députés. Aussi, les frais de déplacement rapportés dans ce document ne sont que cela : les frais de transport du député et de ses employés de bureau pour des voyages faits à l'intérieur de sa circonscription ou ailleurs dans sa province. Selon le bureau du contrôleur de la Chambre des communes, joint hier, ces sommes ne comprennent ni frais d'hébergement ou de repas ni salaires.
Trois autres députés bloquistes représentant des circonscriptions de taille similaire affichent des dépenses de déplacement très élevées. Il s'agit de Mario Laframboise (Argenteuil-Papineau-Mirabel) avec 33 721 $, Odina Desrochers (Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière) avec 40 400 $ et Jean-Yves Roy (Haute -Gaspésie-Matane) avec 30 369 $. Sauf peut-être M. Laframboise, ces trois députés bloquistes ne sont pas très présents sur la scène québécoise à l'extérieur de leur circonscription.
Plus tôt cette semaine, Le Devoir révélait que Roger Gaudet s'était illustré en demandant un remboursement de 100 000 $ à la Chambre des communes, ce qui comprenait ses dépenses de déplacement ainsi que certaines notes d'hôtel et de restaurant.
Enfin, les quatre autres députés ayant réclamé plus de 30 000 $ représentent des circonscriptions plus étendues. Il s'agit des bloquistes Yvon Lévesque (le nord du Québec), Michel Guimond (de l'est de Québec jusqu'à la Haute-Côte-Nord) et Raynald Blais (Gaspésie et les Îles) ainsi que du conservateur Inky Mark, du Manitoba. Reste malgré tout que leurs dépenses sont beaucoup plus élevées que celles de bien d'autres députés représentant de très vastes circonscriptions. On peut penser à Bev Desjarlais, qui représente tout le nord du Manitoba et qui n'a réclamé que 16 066 $, ou encore Charlie Angus qui, pour couvrir tout le nord de l'Ontario, a réclamé 19 276 $.